Allez visiter les sites web des fabricants, par exemple : www.placo.fr/bpb_fr/ ou lafarge-platres.fr/wps/portal/Platres pour ne citer que ces 2 là. Vous obtiendrez toutes vos réponses sous forme de schémas explicites.

Ok avec l'internaute (1). Par contre il ne faut pas mettre les murs en charge (eau ou terre) avant qu'ils n’aient séché 28 jours.

Les longueurs de recouvrement minimum sont de 40,50 ou 60 fois le diamètre selon le degré de sismicité de la zone en question. Donc les barres de HA10 doivent dépasser de 40,50 ou 60 cm.

La solution proposée par votre ami est celle préconisée par les fabricants de plaques de plâtre.

Le béton n'est pas étanche c'est pourquoi il convient de protéger les locaux situés en dessous d'une dalle BA des pénétrations d'eau. Par contre, aucun intérêt à étancher un balcon s'il n'y a rien en dessous (je gère le gros-œuvre de 250 logements environ par an et je n'ai jamais vu ça).

Un mur de 10cm ne peut pas être porteur. Si, quand bien même il pouvait supporter la charge, la dalle sur laquelle il repose peut-elle reprendre cette charge supplémentaire ?

Tout dépend des charges reprises par le linteau. Un chaînage standard 20x20 (4HA10, 1 cadre HA6 tous les 20 cm) peut suffire s'il n'y rien d'autre que le mur à porter. Il faut faire une étude pour être fixé.

A 0,4 mm de différence, il n'y a pas de décalage perceptible, donc ne faites surtout rien. Si comme je le pense, vous vouliez écrire 0,4 cm (soit 4 mm) utilisez un ragréage avec son primaire d'accrochage associé.

Faites un ragréage type LANKO 133. Choisissez un produit adapté pour l'extérieur et n'oubliez pas le primaire associé.

Ne pas se lancer dans ce genre de travaux sans de solides connaissances en maçonnerie ; c'est le conseil d'une personne du métier.

Ok avec JF mais j'ajouterais : attention aux gaines électriques.

Oui les services territoriaux peuvent avoir ce type d'exigence dans le cas des constructions groupées réalisées par un seul promoteur (il est plus facile de couvrir une personne que 10). En effet des constructions multiples (collectif ou lotissement) suppose la création de surfaces imperméabilisées qui vont avoir une incidence sur les eaux pluviales. Ainsi les nouvelles règlementations prévoient que les promoteurs prennent à leur charge une partie des travaux visant à limiter l'impact de leurs projets sur les réseaux existants et la nature environnante. Ce cas de figure est très courant dans les municipalités qui gèrent un peu l'épuration et les rejets, cela arrive sur 75% des chantiers de logements dont je m'occupe (environ 200 logements par an).

Un ballon de 300L est forcément un modèle à poser. Il se pose sur le plancher et est auto stable.

Si votre dalle béton est fractionnée il est indispensable de respecter ce joint avec votre carrelage, sans quoi il risque de casser.

Il est obligatoire de constituer un linteau au dessus de la porte créée pour redescendre les charges dans le mur. Toutefois ce linteau n'est pas obligatoirement réalisé avec un profil métallique (comme un IPN ou un HEB), il peut s'agir d'une poutre en bois ou en béton armé. Les caractéristiques intrinsèques du matériau choisi détermineront la section nécessaire pour reprendre la charge.

Pourquoi modifier la charpente, il s'agit de travaux coûteux et techniques. Contentez-vous de bâtir une cloison de séparation non porteuse (un carreaux de plâtre, béton cellulaire ou parpaings).

Dans le cas d'une dalle poutrelles+hourdis brique, il faut fixer l'ossature du faux plafond dans les poutrelles béton avec des chevilles pour le béton. S'il s'agit d'un faux-plafond en brique, il est hasardeux d'y suspendre le poids d'un faux-plafond en placo.

Si votre maison n'est pas encore commencée, le mieux est d'intégrer un linteau standard (blocs spéciaux en U + béton armé). Les profilés métalliques sont utiles soit pour une reprise en sous-oeuvre en rénovation (mise en oeuvre beaucoup plus simple qu'avec un linteau béton), soit pour reprendre de très fortes charges (très rare en maison individuelle).

13 m² x 0.14 (épaisseur moyenne ?) = 1.82 m3 de béton. A raison de 1100 kg de graviers et 700 kg de sable par m3, prévoyez d'utiliser environ 2 tonnes de graviers et 1.3 tonne de sable.

Utilisez des suspentes métalliques. Vous trouverez toutes les infos sur le site de Lafarge Plâtres www.lafarge-platres.fr qui est mieux fait que celui de Placoplâtre www.bpbplaco.com.

1 - enlevez la porte,
2 - montez des parpaings en les liant avec le mur de chaque côté (en ancrant des barres de HA6 dans un joint de mortier par exemple).

Une cloison partielle en carreaux de verre peut être une solution sympathique.

Posez tout simplement vos carreaux de béton cellulaire sur l'huisserie. La cloison ne supportant pas de charge, à l'exception de son poids propre, c'est amplement suffisant.

Les bandes de mousse évoquées dans la réponse 1 sont des bandes de désolidarisation qui servent à créer un jeu pour permettre le mouvement. Pour faire une chape mortier contre des cloisons en placo, il faut protéger ce dernier de l'humidité de la chape. Pour cela il faut mettre un polyane sous la cloison qui remonte de chaque côté de celle-ci, au moins 2 cm au dessus du sol fini. Vous l'aurez compris : le film plastique se met en place avant la cloison.

Il faut saigner les murs après coup. Ça ne fragilisera pas plus la cloison que de prédécouper les briques. Attention cependant à éviter les trop longues saignées horizontales ou verticales.

La couche d'accroche doit être assez liquide pour tenir correctement, et le support saturé d'eau. Après c'est "le coup de main" qui fera toute la différence entre un enduit qui tient et un qui tombe.

Une bande de mousse c'est pour la désolidarisation acoustique. Ici il s'agit de protéger le placo de l'humidité. Pour cela il faut mettre un polyane sous la cloison qui remonte de chaque coté (jusqu'à 2 cm au dessus du sol fini). Ainsi le placo ne peut pas pomper l'eau contenue dans le mortier. Bien entendu le polyane se met avant de faire la cloison.

Résumé et complété, ça donne :
1- film géotextile (pour séparer terre et matériaux drainants)
2- hérisson drainant en matériaux 40/80 (ou granulométrie proche, l'important est l'absence de fines)
3- isolant insensible à l'humidité (type mousse polyuréthane expansée), 40mm minimum et remontées en rives pour couper le pont thermique
4- polyane 150µm avec un recouvrement de 50 cm minimum
5- Aciers obligatoires : 1 Treillis soudé ST10, recouvrement de 3 soudures (pour cela on suppose que le sol est bien compact)
6- 12 cm de béton C25/30 XC1 (si livré par camion-malaxeur) ou dosé à 350 kg/m3 (si vous le faites vous-même).

Il s'agit là de prix tout à fait corrects.

La laitance coule lorsque le ciment est frais. Si le phénomène a mis plusieurs années à se produire, c'est qu'il s'agit des mousses et lichens. A éliminer avec des produits anti-mousse et nettoyage haute-pression.

Attention : un faible dosage en ciment peut potentiellement suffire en terme de résistance mécanique (selon les cas de charges et le sol), mais diminue la longévité du béton vis-vis des cycles de gel/dégel.

L'enduit ciment empêchera le mur en pierre de respirer : problèmes de condensation garantis. Il faut faire un enduit à la chaux.

Si vous enduisez un mur de pierre au ciment, vous courez vers de gros ennuis de condensation. Il faut faire un enduit à la chaux car le ciment est trop peu perméable : il empêche le mur de pierre de jouer sont rôle de régulateur hygrométrique.

Pour les agglos à bancher : 2 HA10 horizontaux par rang + 1 HA 10 vertical tous les 50 cm. La semelle de fondation doit être plus large côté terre (genre 80 cm) et ferraillée pour que le poids de la terre posée dessus empêche le mur de basculer. Le plus important, est le drainage à l'arrière du mur. Il faut absolument empêcher l'eau de stagner, car la poussée finirait par créer des dégâts. Soit vous créez un drain tout le long du mur (tuyau + galets + bidim), avec une évacuation à une extrémité, soit vous percez des barbacanes dans le mur pour que l'eau passe au travers (avec du galet et du bidim pour que la terre ne bouche pas les trous).

Un coffre de volet roulant sert à habiller un volet roulant, ce n'est pas solide car ce n'est pas fait pour. Un linteau sert à porter un mur au dessus d'une ouverture et à reprendre toutes les charges qui s'appliquent sur celui-ci. L'un ne pouvant remplacer l'autre il faut garder les deux. Mettez votre caisson de volet roulant en applique à l'intérieur.

On utilise 7, 8 ou 10 parpaings par mètre carré (selon leurs dimensions). Après tout dépend de votre rendement et de la difficulté.

Le polyane n'est pas indispensable pour un dallage de terrasse, mais il sert d'anti-contaminant en empêchant le béton de se mélanger à la terre lors du coulage. Pour le treillis soudé, il est indispensable de mettre un ST10 avec des recouvrements de 3 soudures. Comptez 12 cm minimum de béton et choisissez un C25/30 0/20 S3. La classe d'exposition sera selon votre cas : XF1 (gel modéré) ou XF2 (gel modéré + sel de déverglaçage) ou XF3 (gel sévère) ou XF4 (gel sévère + sel de déverglaçage). Pour les problèmes d'infiltration, il faut faire une pente de 1% minimum à l'opposé de la façade, de façon à ne pas ramener l'eau contre votre maison. N'oubliez pas de réaliser une bèche hors-gel périphérique à la profondeur de hors-gel.

L'épaisseur minimum d'une chape est de 5 cm. Pour une épaisseur plus faible, il faut mettre des fibres. Il est entendu qu'une chape est un mélange sable+ciment qui se pose sur un support porteur. Une chape n'est pas un élément structurel mais un élément de finition.

28 jours, c'est le temps nécessaire aux bétons et mortiers pour atteindre leur résistance nominale de calcul, cela n'a rien à voir avec le temps de séchage. S'il n'y a pas de remontée de polyane contre les cloisons et doublages en placoplâtre, il s'agit effectivement d'une malfaçon.

La réalisation du joint sans bords amincis n'est pas un souci. Par contre, le carton arrière (marron) ayant une qualité nettement moindre que le carton avant (blanc), il risque d'y avoir une différence d'aspect une fois la cloison peinte.

Vous pouvez monter le mur dès le lendemain du coulage de la fondation.

Vous pouvez couler le poteau et le linteau en même temps, si vous êtes capable de réaliser le coffrage adéquat. L'important est de ne pas les mettre en charge avant que les éléments en béton aient pris leur résistance. Toutefois, si le mur n'est pas porteur, poteaux et linteaux sont inutiles, il suffit de faire une finition type dressage d'arêtes.

Bien sûr, j'achète de temps en temps des serre-joints de maçon avec une capacité de serrage de 2 m. Vous les trouverez chez les vendeurs de matériel pour professionnels. Sinon les grandes surfaces de bricolage proposent des serre-joints à pompe (avec un système de serrage par vissage) de grande capacité.

Pour une terrasse extérieure, il faut prendre en compte les charges de neige (selon la région et l'altitude). Toutefois, le vendeur vous fournissant les hourdis plastiques et les poutrelles peut (et même doit) vous fournir :
- plan de pose des poutrelles
- plan de ferraillage complémentaire
- qualité du béton complémentaire nécessaire
- épaisseur de la dalle de compression (et consommation de béton en prenant en compte la surépaisseur au niveau des poutrelles). Attention : en fonction du local se trouvant sous la terrasse, une étanchéité peut être utile (le béton n'est pas étanche). Dans tous les cas, n'oubliez pas de faire une pente de 1cm/m pour éviter la stagnation d'eau.

Un dallage en pente se réalise globalement comme un dallage à plat : de nombreux sujets sur ce site traitent cette question. Pour la pente, faites vous de nombreux repères de niveaux intermédiaires : cela vous aidera fortement à tirer le béton. Evitez d'utiliser un béton trop plastique, même si cela est plus physique à mettre en œuvre, coulez un béton ferme (=sec : classe de consistance S2). Commencez le bétonnage depuis le bas de la pente et tirez le béton vers le haut. Limitez la vibration du béton au strict minimum, sans quoi toute la matière redescendra la pente. Faire une rampe à 20%, ça commence à être du sport, prévoyez de la main-d'œuvre pour vous aider. Même des maçons qualifiés n'obtiendront pas un résultat nickel sur la surface, il est inévitable de finir avec quelques bourrelets (le béton essayera toujours d'aller en bas). Si c'est à l'extérieur, ne lissez pas la surface, mais balayez-la avec un balai à poils durs, pour augmenter l'adhérence en cas de pluie ou de gel modéré.

Un mur porteur a une fonction structurelle : redescendre les charges jusqu'aux fondations. Il est souvent possible -moyennant finances- de le remplacer par une poutre (en bois, en métal ou en béton armé) et des poteaux. Toutefois remplacer un mur porteur par une poutre suppose de redistribuer les efforts que reprend le mur. Il faut alors analyser la structure globale du bâtiment pour trouver une solution qui respecte les capacités de chaque élément porteur sur lequel on applique un effort supplémentaire. Ce type de modification se traite au cas par cas.

La principale différence est la granulométrie. L’enduit de rebouchage est beaucoup plus fin que le plâtre. Cela permet d'obtenir des finitions plus lisses. En contrepartie, il est plus difficile de mettre en œuvre des charges importantes.

Il ne s'agit pas exactement d'une fondation, c'est une bêche hors gel : ça ne reprend pas de charge, ça empêche le gel de soulever le dallage. Et oui, c'est obligatoire. Attendre 10 mois que le tout-venant se tasse est un peu exagéré. S’il est compacté correctement, vous pouvez réaliser le dallage tout de suite.

Espacement 60cm maxi, pose des plaques perpendiculaires aux rails, avec impérativement un rail au droit des joints bout à bout (sur le côté où il n'y a pas de bords amincis). Visitez les sites web des fabricants (Placoplâtre, Lafarge plâtres, Knauf), vous y trouverez toutes les informations techniques et des vidéos de démonstration.